Chronologie et répartition

Les dolmens ont été érigés à la fin du Néolithique jusqu’au tout début de l’âge du bronze (entre – 3300 et – 1700 ans).

Ils ont ensuite été réutilisés à l’âge du Bronze, l’âge du Fer mais aussi au haut moyen-âge (Ve-Xe siècle).

 

échelle chronologique © Cité de la Préhistoire

Échelle chronologique © Cité de la Préhistoire (cliquer pour agrandir)

 

Avec 850 dolmens, le territoire de l’Ardèche concentre un des plus grands nombres de dolmens en France derrière l’Aveyron qui comptabilise un millier de tombes.

Les dolmens sont essentiellement répartis en zone calcaire où le matériau est propice à leur construction. Les reliefs proéminents (plateau, flanc de collines,…) ont les faveurs des bâtisseurs. Plusieurs raisons à cela : la présence favorable de ce matériau qui ne se retrouve pas en plaine et des endroits peu boisés permettant une bonne visibilité de ces monuments qui marquent ainsi le territoire.

D’autres matériaux ont pu être privilégiés tels que le grès pour les dolmens de La Quérié à Vinezac, de Saint-Genest-de-Beauzon, de Tauriers ou le schiste pour le coffre de Malarce-sur-la Thines.

Enfin, des dolmens sont connus dans le nord de l’Ardèche mais de manière sporadique construits dans le matériau local : granite, phonolithe, schiste.

Le plateau de Labeaume (Labeaume, Rosières et Laurac-en-Vivarais) possède une densité exceptionnelle de sépultures mégalithiques : 148 dolmens connus dont 138 uniquement sur la commune de Labeaume.

 

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